L'EMPANNAGE

Ou encore le virement lof pour lof...

Partager


Empannage

Voir nos différents stages

L'empannage est une manoeuvre de base dans la direction d'un voilier. Elle est surtout connue de tous pour être potentiellement dangereuse.

Tout se passera bien à condition de garder un œil sur la bôme et la direction du vent, ce qui demande déjà une certaine habitude.

Pour éviter les mauvaises surprises, il faut donc prendre ses marques et s'habituer un minimum à sentir le vent et le bateau. C'est ce qu'on appelle le sens marin, qui ne s'acquiert qu'en pratiquant...

Assez facile à réaliser par vent moyen à modéré, l'empannage devient compliqué à maîtriser avec du vent fort. Il est donc déconseillé dans de telles conditions, même pour un équipage aguerri.

Définition

Un empannage consiste à passer d’un bord sur l’autre avec le vent dans le dos.

Les voiles vont donc changer de côté comme pour un virement de bord.

Empannage
Empannage
Illustration empannage
Illustration empannage


D'où vient le danger ?

Lors d'un empannage le vent va cueillir la grand-voile par l'arrière pour la faire passer d'un bord sur l'autre. Si la voile n'est pas bridée dans l'axe du bateau au moment où le barreur passe de l'autre côté du vent, la grand-voile va balayer violemment l'espace au-dessus du pont. La bôme (la barre horizontale qui soutient la grand-voile) devient alors un danger pour tout ce qui se trouve sur son passage, notamment pour la tête.

Si la manoeuvre est anticipée et maîtrisée, aucun souci à se faire. Il y a danger à partir du moment où le barreur ne maîtrise pas la trajectoire du bateau et que les équipiers ne sont pas conscients du risque d'empannage involontaire, ce qu'on appelle un « empannage sauvage ». Le danger est alors réel. Les dégâts matériels peuvent être importants et peuvent aller jusqu'à une bôme cassée ou un démâtage.

Les dégâts humains peuvent aller d’une simple contusion à un traumatisme crânien. Le risque d'un homme à la mer avec perte de conscience est alors très important... 

NB

Il est préférable que les équipages peu aguerris évitent d'empanner par un vent supérieur à force 4.

Voir nos différents stages


Placement des équipiers

Aucun équipier ou passager ne doit se trouver sur la trajectoire de la bôme : personne debout sur le pont, ni à l'arrière des haubans ni dans le cockpit.

Ceux qui ne participent pas à la manoeuvre iront se placer à l'arrière ou à l'intérieur du bateau.

Personne n'est assis à côté du chariot de grand-voile

L'idéal est que les équipiers restent assis dans le cockpit pendant la manoeuvre

Tous les équipiers surveilleront le passage de la bôme tout au long de la manoeuvre.

Il est conseillé à l’équipier de grand-voile de porter des gants.

 


Chronologie de manoeuvre

-vérifier que les écoutes de grand-voile et de génois soient lovées et prêtes à filer

-placer un équipier à l’écoute de grand-voile et à chaque winch de génois selon le nombre d’équipiers disponibles.

-le barreur amène le bateau au grand largue, c'est-à-dire avec la girouette orientée à un quart vers l'arrière du bateau. Eviter les zigzags !

NB : si le point d'écoute du génois tombe, c'est le signe qu'on s'approche du vent arrière car la grand-voile masque le vent du génois. Il suffit alors d'un petit coup de barre (dans le bon sens !) pour revenir au grand largue et éviter un empannage sauvage.

-le barreur annonce la manoeuvre fort et clair aux équipiers par la question “parés à empanner ?”

-l’équipier de grand-voile verrouille le chariot « au milieu » (c'est-à-dire dans l’axe du bateau)

-il borde ensuite l’écoute de grand-voile jusqu’à amener la bôme au plus près de l’axe du bateau

NB : si l'écoute est trop dure à border, se faire aider par un autre équipier

-l’équipier de génois commence à défaire l'écoute. Il la garde en main sous tension en laissant deux tours au winch

-un autre équipier fait deux tours en sens horaires sur le winch de génois au vent

NB: tous les équipiers doivent maintenant être assis dans le cockpit pour la manoeuvre. Personne ne doit se trouver à hauteur de la bôme.

-les équipiers sont maintenant prêts à manoeuvrer. Ils l’annoncent chacun fort et clair au barreur en lui répondant “paré !”




Empannage

Voir nos différents stages

L'empannage est une manoeuvre de base dans la direction d'un voilier. Elle est surtout connue de tous pour être potentiellement dangereuse.

Tout se passera bien à condition de garder un œil sur la bôme et la direction du vent, ce qui demande déjà une certaine habitude.

Pour éviter les mauvaises surprises, il faut donc prendre ses marques et s'habituer un minimum à sentir le vent et le bateau. C'est ce qu'on appelle le sens marin, qui ne s'acquiert qu'en pratiquant...

Assez facile à réaliser par vent moyen à modéré, l'empannage devient compliqué à maîtriser avec du vent fort. Il est donc déconseillé dans de telles conditions, même pour un équipage aguerri.

Définition

Un empannage consiste à passer d’un bord sur l’autre avec le vent dans le dos.

Les voiles vont donc changer de côté comme pour un virement de bord.

Empannage
Empannage
Illustration empannage
Illustration empannage


D'où vient le danger ?

Lors d'un empannage le vent va cueillir la grand-voile par l'arrière pour la faire passer d'un bord sur l'autre. Si la voile n'est pas bridée dans l'axe du bateau au moment où le barreur passe de l'autre côté du vent, la grand-voile va balayer violemment l'espace au-dessus du pont. La bôme (la barre horizontale qui soutient la grand-voile) devient alors un danger pour tout ce qui se trouve sur son passage, notamment pour la tête.

Si la manoeuvre est anticipée et maîtrisée, aucun souci à se faire. Il y a danger à partir du moment où le barreur ne maîtrise pas la trajectoire du bateau et que les équipiers ne sont pas conscients du risque d'empannage involontaire, ce qu'on appelle un « empannage sauvage ». Le danger est alors réel. Les dégâts matériels peuvent être importants et peuvent aller jusqu'à une bôme cassée ou un démâtage.

Les dégâts humains peuvent aller d’une simple contusion à un traumatisme crânien. Le risque d'un homme à la mer avec perte de conscience est alors très important... 

NB

Il est préférable que les équipages peu aguerris évitent d'empanner par un vent supérieur à force 4.

Voir nos différents stages


Placement des équipiers

Aucun équipier ou passager ne doit se trouver sur la trajectoire de la bôme : personne debout sur le pont, ni à l'arrière des haubans ni dans le cockpit.

Ceux qui ne participent pas à la manoeuvre iront se placer à l'arrière ou à l'intérieur du bateau.

Personne n'est assis à côté du chariot de grand-voile

L'idéal est que les équipiers restent assis dans le cockpit pendant la manoeuvre

Tous les équipiers surveilleront le passage de la bôme tout au long de la manoeuvre.

Il est conseillé à l’équipier de grand-voile de porter des gants.

 


Chronologie de manoeuvre

-vérifier que les écoutes de grand-voile et de génois soient lovées et prêtes à filer

-placer un équipier à l’écoute de grand-voile et à chaque winch de génois selon le nombre d’équipiers disponibles.

-le barreur amène le bateau au grand largue, c'est-à-dire avec la girouette orientée à un quart vers l'arrière du bateau. Eviter les zigzags !

NB : si le point d'écoute du génois tombe, c'est le signe qu'on s'approche du vent arrière car la grand-voile masque le vent du génois. Il suffit alors d'un petit coup de barre (dans le bon sens !) pour revenir au grand largue et éviter un empannage sauvage.

-le barreur annonce la manoeuvre fort et clair aux équipiers par la question “parés à empanner ?”

-l’équipier de grand-voile verrouille le chariot « au milieu » (c'est-à-dire dans l’axe du bateau)

-il borde ensuite l’écoute de grand-voile jusqu’à amener la bôme au plus près de l’axe du bateau

NB : si l'écoute est trop dure à border, se faire aider par un autre équipier

-l’équipier de génois commence à défaire l'écoute. Il la garde en main sous tension en laissant deux tours au winch

-un autre équipier fait deux tours en sens horaires sur le winch de génois au vent

NB: tous les équipiers doivent maintenant être assis dans le cockpit pour la manoeuvre. Personne ne doit se trouver à hauteur de la bôme.

-les équipiers sont maintenant prêts à manoeuvrer. Ils l’annoncent chacun fort et clair au barreur en lui répondant “paré !”