LA MAîTRISE NAUTIQUE

maîtriser les éléments...

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Maîtriser, le maître mot...

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Des premiers bords à la maîtrise nautique, le parcours peut être long. Si la mer est un magnifique terrain de jeu, on sous-estime souvent les dangers de la pratique de la voile. La navigation côtière et hauturière suppose donc un minimum d'autonomie.  Celle-ci s'acquiert au fil des expériences, à commencer par une formation sérieuse. L'aspirant navigateur devra prendre soin de ne pas aller trop vite dans son parcours de formation pour valider les acquis de chaque niveau. Un projet de roisière côtière ou de voyage doit donc être mûrement préparé.

Stage sécurité Infornav
Stage sécurité Infornav
Etre autonome au large des côtes
Etre autonome au large des côtes


Un sentiment récurrent chez la plupart des apprentis navigateurs peut se résumer dans la phrase suivante : plus on en sait, plus on a l'impression de ne rien savoir ! Effectivement, lorsqu'on avance vers l'autonomie, on se rend compte de l'ampleur des connaisances pratiques et théoriques à acquérir. C'est une excellente école d'humilité, une qualité précieuse dès qu'on pose le pied sur un bateau. Si la quantité de termes et notions à apprendre peut paraître rédhibitoire à un débutant, la bonne nouvelle est que les situations semblables se répètent à chaque sortie en mer. Peu à peu les repères  s'intègrent et s'affinent pour aboutir progressivement à ce niveau de pratique qui ouvre les portes du large, la maîtrise du bateau.

 

Le novice devra passer deux grands caps pour prétendre naviguer de façon autonome.

Le premier niveau à atteindre (généralement après plusieurs semaines de navigation) est celui d'équipier autonome.

 

La fonction d'équipier

Un équipier accompli doit être capable de réaliser toutes les man?uvres du bord sans l'aide du chef de bord. Ses prérogatives concernent essentiellement les points suivants.

 

Amarrer le bateau

Amarrer un bateau suppose bien sûr de connaître les foncions des différente amarres et les n?uds courants du bord (taquet, chaise, cabestan, tour mort deux demi-clés...). Un équipier accompli sait donc installer une pointe, une garde ou une traversière, installer des pare-battages au bons endroits selon le type d'amarrage.

 

Manier les voiles

Un savoir-faire essentiel pour l'équipier qui doit connaître sur le bout des doigts les différents types de man?uvres et leur chronologie : hisser, affaler, régler les voiles, mai aussi les techniques de réduction de voilure...

 

Tenir un cap

Un équipier doit aussi être capable de diriger le bateau à la barre et tenir un cap sans dévier de sa route. Le chef de bord doit pouvoir compter sur lui en toutes circonstances. La fonction d'équipier suppose donc de développer ses facultés d'écoute et d'observation quelle que soit la situation.

Un passager obligé et un excellent entraînement vers la fonction de chef de bord !

 

La fonction de chef de bord

La seconde étape vers la maîtrise nautique est le passage à la fonction de chef de bord. Cette fois, finies les vacances ! Impossible de se reposer sur le skipper en cas de coup dur, il va falloir affronter. Si les débuts en tant que responsable d'un bateau sont parfois anxiogènes, on n'apprend jamais autant que lorqu'on ne peut compter que sur soi-même. Peu à peu on s'habitue à effectuer les opérations mentales de chaque instant qui sont le quotidien d'un capitaine. A ce stade les progrès et la fluidité s'accélère. Attention cependant à ne pas confondre commandement et tyranie : le chef de bord est avant tout un coordinateur au service de la marche du bateau. Cette fonction est donc essentiellement basée sur la gestion des trois paramètres suivants.

 

Gestion de l'équipage

Le premier champ de compétence d'un chef de bord concerne l'équipage, auprès duquel il devra légitimer son autorité par la démonstration d'un savoir-faire et d'un savoir-être qui vont démontrer sa capacité à diriger en garantissant sécurité, confort et bonne ambiance à bord. Une fois la confiance établie, le chef de bord doit veiller à plusieurs paramètres : anticiper la fatigue des équipiers, prévenir les tensions psychologiques, planifier les tâches du bord, gérer les quarts.. et accepter de se remettre en cause!

 

Gestion de l'environnement

Le deuxième champ de compétence d'un chef de bord concerne l'environnement du bateau. Il s'agit ici d'analyser la météo pour choisir la meilleure route possible en fonction du programme de navigation, tout en étant capable d'éviter les risques inutiles en cas de dégradation. Cela vient avec le temps, et l'on peut se tromper... L'équipage devra donc aussi faire preuve d'indulgence pour jouer le jeu.

 

En cas de coup dur le chef de bord doit savoir prendre les bonnes décisions, notamment face à un accident. Voilà pourquoi la « bouteille » est un paramètre crucial. D'où la nécessité de « bouffer du mille » pour se faire une vraie expérience des situations à risque.

 

Gestion du matériel

La troisième compétence du chef de bord concerne la maintenance du bateau. Différentes parties sont à surveiller, comme le gréement dormant (les haubans, l'état du mât et les points de corrosion éventuels) le gréement courant (l'état des cordages et des poulies), mais aussi le système de gouvernail, le moteur, la coque, etc.

 

Tous ces paramètres composent un vaste un programme qui ne manquera pas d'occuper les journées du skipper. Si la fonction de chef de bord n'empêche pas de passer de très bonnes vacances, elle comporte aussi des obligations qui pour être bien vécues devront se préparer sérieusement.

 

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Navigation par gros temps

Le gros temps constitue un sujet à part entière dans votre parcours de chef de bord. Il fait partie des impondérables à accepter pour naviguer loin, même en croisière côtière.

Il faut donc s'y préparer le mieux possible. Pour ce faire il ne faut pas hésiter à partir naviguer hors saison avec des marins expérimentés bien sûr, le tout sans prendre de risque inconsidéré !

naviguer par gros temps
naviguer par gros temps
manoeuvre, passage de bouée
manoeuvre, passage de bouée


Les manoeuvres

Dans des situations de stress nous perdons facilement 50% de nos moyens, voire plus. Un grain arrive et vous oblige à réduire en moins de deux minutes ?

Une panne de moteur vous oblige à mouiller l'ancre en catastrophe sous peine de monter sur les cailloux ?

Pour bien gérer l'urgence, une seule solution : connaître par coeur les manoeuvres et leurs chronologies pour être capable de les réaliser sans réfléchir.


Autonomie

Ce mélange d'expériences et de connaissances vous amènera progressivement à l'autonomie qui vous ouvrira les portes du grand large.

Ensuite il ne vous restera qu'à choisir un projet et à partir sur les flots ! Avec bien sûr de nouvelles expériences à chaque étape qui vous permettront de devenir au fil des milles un marin accompli.

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Maîtriser, le maître mot...

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Des premiers bords à la maîtrise nautique, le parcours peut être long. Si la mer est un magnifique terrain de jeu, on sous-estime souvent les dangers de la pratique de la voile. La navigation côtière et hauturière suppose donc un minimum d'autonomie.  Celle-ci s'acquiert au fil des expériences, à commencer par une formation sérieuse. L'aspirant navigateur devra prendre soin de ne pas aller trop vite dans son parcours de formation pour valider les acquis de chaque niveau. Un projet de roisière côtière ou de voyage doit donc être mûrement préparé.

Stage sécurité Infornav
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Etre autonome au large des côtes
Etre autonome au large des côtes


Un sentiment récurrent chez la plupart des apprentis navigateurs peut se résumer dans la phrase suivante : plus on en sait, plus on a l'impression de ne rien savoir ! Effectivement, lorsqu'on avance vers l'autonomie, on se rend compte de l'ampleur des connaisances pratiques et théoriques à acquérir. C'est une excellente école d'humilité, une qualité précieuse dès qu'on pose le pied sur un bateau. Si la quantité de termes et notions à apprendre peut paraître rédhibitoire à un débutant, la bonne nouvelle est que les situations semblables se répètent à chaque sortie en mer. Peu à peu les repères  s'intègrent et s'affinent pour aboutir progressivement à ce niveau de pratique qui ouvre les portes du large, la maîtrise du bateau.

 

Le novice devra passer deux grands caps pour prétendre naviguer de façon autonome.

Le premier niveau à atteindre (généralement après plusieurs semaines de navigation) est celui d'équipier autonome.

 

La fonction d'équipier

Un équipier accompli doit être capable de réaliser toutes les man?uvres du bord sans l'aide du chef de bord. Ses prérogatives concernent essentiellement les points suivants.

 

Amarrer le bateau

Amarrer un bateau suppose bien sûr de connaître les foncions des différente amarres et les n?uds courants du bord (taquet, chaise, cabestan, tour mort deux demi-clés...). Un équipier accompli sait donc installer une pointe, une garde ou une traversière, installer des pare-battages au bons endroits selon le type d'amarrage.

 

Manier les voiles

Un savoir-faire essentiel pour l'équipier qui doit connaître sur le bout des doigts les différents types de man?uvres et leur chronologie : hisser, affaler, régler les voiles, mai aussi les techniques de réduction de voilure...

 

Tenir un cap

Un équipier doit aussi être capable de diriger le bateau à la barre et tenir un cap sans dévier de sa route. Le chef de bord doit pouvoir compter sur lui en toutes circonstances. La fonction d'équipier suppose donc de développer ses facultés d'écoute et d'observation quelle que soit la situation.

Un passager obligé et un excellent entraînement vers la fonction de chef de bord !

 

La fonction de chef de bord

La seconde étape vers la maîtrise nautique est le passage à la fonction de chef de bord. Cette fois, finies les vacances ! Impossible de se reposer sur le skipper en cas de coup dur, il va falloir affronter. Si les débuts en tant que responsable d'un bateau sont parfois anxiogènes, on n'apprend jamais autant que lorqu'on ne peut compter que sur soi-même. Peu à peu on s'habitue à effectuer les opérations mentales de chaque instant qui sont le quotidien d'un capitaine. A ce stade les progrès et la fluidité s'accélère. Attention cependant à ne pas confondre commandement et tyranie : le chef de bord est avant tout un coordinateur au service de la marche du bateau. Cette fonction est donc essentiellement basée sur la gestion des trois paramètres suivants.

 

Gestion de l'équipage

Le premier champ de compétence d'un chef de bord concerne l'équipage, auprès duquel il devra légitimer son autorité par la démonstration d'un savoir-faire et d'un savoir-être qui vont démontrer sa capacité à diriger en garantissant sécurité, confort et bonne ambiance à bord. Une fois la confiance établie, le chef de bord doit veiller à plusieurs paramètres : anticiper la fatigue des équipiers, prévenir les tensions psychologiques, planifier les tâches du bord, gérer les quarts.. et accepter de se remettre en cause!

 

Gestion de l'environnement

Le deuxième champ de compétence d'un chef de bord concerne l'environnement du bateau. Il s'agit ici d'analyser la météo pour choisir la meilleure route possible en fonction du programme de navigation, tout en étant capable d'éviter les risques inutiles en cas de dégradation. Cela vient avec le temps, et l'on peut se tromper... L'équipage devra donc aussi faire preuve d'indulgence pour jouer le jeu.

 

En cas de coup dur le chef de bord doit savoir prendre les bonnes décisions, notamment face à un accident. Voilà pourquoi la « bouteille » est un paramètre crucial. D'où la nécessité de « bouffer du mille » pour se faire une vraie expérience des situations à risque.

 

Gestion du matériel

La troisième compétence du chef de bord concerne la maintenance du bateau. Différentes parties sont à surveiller, comme le gréement dormant (les haubans, l'état du mât et les points de corrosion éventuels) le gréement courant (l'état des cordages et des poulies), mais aussi le système de gouvernail, le moteur, la coque, etc.

 

Tous ces paramètres composent un vaste un programme qui ne manquera pas d'occuper les journées du skipper. Si la fonction de chef de bord n'empêche pas de passer de très bonnes vacances, elle comporte aussi des obligations qui pour être bien vécues devront se préparer sérieusement.

 

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Navigation par gros temps

Le gros temps constitue un sujet à part entière dans votre parcours de chef de bord. Il fait partie des impondérables à accepter pour naviguer loin, même en croisière côtière.

Il faut donc s'y préparer le mieux possible. Pour ce faire il ne faut pas hésiter à partir naviguer hors saison avec des marins expérimentés bien sûr, le tout sans prendre de risque inconsidéré !

naviguer par gros temps
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manoeuvre, passage de bouée
manoeuvre, passage de bouée


Les manoeuvres

Dans des situations de stress nous perdons facilement 50% de nos moyens, voire plus. Un grain arrive et vous oblige à réduire en moins de deux minutes ?

Une panne de moteur vous oblige à mouiller l'ancre en catastrophe sous peine de monter sur les cailloux ?

Pour bien gérer l'urgence, une seule solution : connaître par coeur les manoeuvres et leurs chronologies pour être capable de les réaliser sans réfléchir.


Autonomie

Ce mélange d'expériences et de connaissances vous amènera progressivement à l'autonomie qui vous ouvrira les portes du grand large.

Ensuite il ne vous restera qu'à choisir un projet et à partir sur les flots ! Avec bien sûr de nouvelles expériences à chaque étape qui vous permettront de devenir au fil des milles un marin accompli.

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