En voilà une chose intéressante inhérente à la pratique de la voile ! Mais qu'est-ce que c'est réellement et pourquoi elle change si souvent ? On me pose souvent la question à bord lors des stages consacrés à la sécurité en voile,
"Et si tu tombes à l'eau, que doit-on faire ?"
Imaginez-vous juste un instant, le skipper à bord d'un voilier, tomber à la mer avec un équipage composé de touristes n'ayant aucunes notions de voile, ni de connaissances suffisantes à l'utilisation de la VHF. De plus le skipper qui tombé à la mer n'avait pas son gilet de sauvetage sur lui !!! Cette scène pourrait arriver des centaines de fois sur nos côtes, nos îles, nos DOM TOM... et aurait manifestement une fin tragique. Rajoutez à cette scène de crime, la nuit, le vent fort, des vagues puissantes... le stress ! Autant vous dire que c'est peine perdu.
Les écoles de voile croisière ont pour objectif de former de futurs marins en quête de sensations, d'évasion et de liberté. Dans cette formation, nous apprenons à gréer, virer, lofer, naviguer... Il est absolument essentiel de savoir analyser les risques liés à la navigation. J'aimerais vous parler de prévention et de prévision, par conséquent de sécurité passive et de sécurité active... dans la sécurité passive il faut prévoir le risque en prenant des précautions avant toutes choses. Et dans la sécurité active, il faut agir une fois le risque arrivé avec des moyens de prévention adaptés à toutes les situations (voie d'eau, incendie, homme à la mer...)
C'est l'ensemble des mesures prises pour éviter la naissance d'un risque. Ces mesures concernent en grandes parties les notions de :
La météo, les marées ont forcement une incidence sur la navigation. En tant que bénévole également à la SNSM, il arrive trop souvent que les navigateurs plus ou moins chevronnés talonnent à des endroits ou il aurait fallu apporter une attention toute particulière du fait de la marée descendante. En période estivale, c'est presque tous les jours. Il est très important de connaître les notions de calculs de marée surtout lorsque nous avons des marnages supérieures à 5 mètres.
La météo, peut prévenir également de situations complexes parfois. Avant d'aller naviguer et de manière préventive, prenez soins de prendre votre météo suffisamment à l'avance. Il existe aujourd'hui beaucoup de sites internet pour vous permettre de préparer votre navigation en sécurité. Le mieux étant de comparer au minimum 2 sites pour valider les informations données. Sans oublier bien sûr, le jour du départ de vérifier la véracité des informations afin qu'elles puissent coller à la réalité.
Le matériel embarqué à bord doit être conforme à la règlementation nautique. Attention, cette règlementation évolue sans cesse pour le bien-être des plaisanciers et des professionnels sans oublier. La liste de matériel n'est pas exhaustive, il convient avec beaucoup de bon sens de l'améliorer à votre guise. Par exemple, le miroir de signalisation ayant disparu des obligations règlementaires est toujours présent dans mon matériel de sécurité à bord, et ce n'est pas pour la place que ça prend !!!
Je suis intimement persuadé que beaucoup de plaisanciers sont frileux à l'idée de sortir du port à partir de force 5 à 6 beaufort, je parle plus précisément des manoeuvres de port du départ et de l'arrivée. Quel stress souvent ces manoeuvres !!! Il faut savoir composer et se servir justement du vent comme l'un de vos équipiers fidèle, celui qui va vous appuyer sur l'étrave du bateau pour vous aider dans votre manoeuvre. Hors bien souvent, c'est le contraire qu'il se passe, à en juger des cris alarmant des skippers parfois trop autoritaires sur leur équipage.
C'est vrai, pas besoin de permis pour les voiliers, seulement pour les bateaux à moteur. Alors que font nos plaisanciers d'un jour quand ils veulent naviguer sur un bateau sans permis de plaisance ? Ils louent un voilier et oui !!! Autant vous dire que la caution souvent y passe par la même occasion, certes. Vous connaissez le prix d'1 heure de remorquage par la SNSM ? 600 euros de l'heure, oui l'addition pourrait être un peu salée à la fin de la journée entre la caution le remorquage et tout ça qui aurait pût être évité parfois avec quelques connaissances règlementaires transmises à la formation d'un permis de plaisance option côtière et notamment sur le balisage maritime.
Et le mouillage : l'art de mouiller un bateau avec la précaution de ne pas déraper. C'est certainement une phase importante ou il faut savoir analyser la situation du début à la fin de la manoeuvre. Souvent le simple fait de jeter l'ancre pour certains suffit à se dire que le bateau est mouillé, mais non !!! la procédure de mouillage est bien plus complète et demande une appréciation de toutes les phases
La prévision nautique concerne l'attitude à avoir, les gestes à effectuer lorsque le risque est présent.
Et notamment, il vous faut connaître les allures de sauvegarde afin de pouvoir mettre en sécurité rapidement l'équipage et le bateau.
Lors des incidents de bord, il suffit d'acquérir les gestes reflexes pour enrailler rapidement la réaction des catastrophes en chaine.
Gagner en efficacité sans perdre de temps lors de l'alerte en mer.
En voilà une chose intéressante inhérente à la pratique de la voile ! Mais qu'est-ce que c'est réellement et pourquoi elle change si souvent ? On me pose souvent la question à bord lors des stages consacrés à la sécurité en voile,
"Et si tu tombes à l'eau, que doit-on faire ?"
Imaginez-vous juste un instant, le skipper à bord d'un voilier, tomber à la mer avec un équipage composé de touristes n'ayant aucunes notions de voile, ni de connaissances suffisantes à l'utilisation de la VHF. De plus le skipper qui tombé à la mer n'avait pas son gilet de sauvetage sur lui !!! Cette scène pourrait arriver des centaines de fois sur nos côtes, nos îles, nos DOM TOM... et aurait manifestement une fin tragique. Rajoutez à cette scène de crime, la nuit, le vent fort, des vagues puissantes... le stress ! Autant vous dire que c'est peine perdu.
Les écoles de voile croisière ont pour objectif de former de futurs marins en quête de sensations, d'évasion et de liberté. Dans cette formation, nous apprenons à gréer, virer, lofer, naviguer... Il est absolument essentiel de savoir analyser les risques liés à la navigation. J'aimerais vous parler de prévention et de prévision, par conséquent de sécurité passive et de sécurité active... dans la sécurité passive il faut prévoir le risque en prenant des précautions avant toutes choses. Et dans la sécurité active, il faut agir une fois le risque arrivé avec des moyens de prévention adaptés à toutes les situations (voie d'eau, incendie, homme à la mer...)
C'est l'ensemble des mesures prises pour éviter la naissance d'un risque. Ces mesures concernent en grandes parties les notions de :
La météo, les marées ont forcement une incidence sur la navigation. En tant que bénévole également à la SNSM, il arrive trop souvent que les navigateurs plus ou moins chevronnés talonnent à des endroits ou il aurait fallu apporter une attention toute particulière du fait de la marée descendante. En période estivale, c'est presque tous les jours. Il est très important de connaître les notions de calculs de marée surtout lorsque nous avons des marnages supérieures à 5 mètres.
La météo, peut prévenir également de situations complexes parfois. Avant d'aller naviguer et de manière préventive, prenez soins de prendre votre météo suffisamment à l'avance. Il existe aujourd'hui beaucoup de sites internet pour vous permettre de préparer votre navigation en sécurité. Le mieux étant de comparer au minimum 2 sites pour valider les informations données. Sans oublier bien sûr, le jour du départ de vérifier la véracité des informations afin qu'elles puissent coller à la réalité.
Le matériel embarqué à bord doit être conforme à la règlementation nautique. Attention, cette règlementation évolue sans cesse pour le bien-être des plaisanciers et des professionnels sans oublier. La liste de matériel n'est pas exhaustive, il convient avec beaucoup de bon sens de l'améliorer à votre guise. Par exemple, le miroir de signalisation ayant disparu des obligations règlementaires est toujours présent dans mon matériel de sécurité à bord, et ce n'est pas pour la place que ça prend !!!
Je suis intimement persuadé que beaucoup de plaisanciers sont frileux à l'idée de sortir du port à partir de force 5 à 6 beaufort, je parle plus précisément des manoeuvres de port du départ et de l'arrivée. Quel stress souvent ces manoeuvres !!! Il faut savoir composer et se servir justement du vent comme l'un de vos équipiers fidèle, celui qui va vous appuyer sur l'étrave du bateau pour vous aider dans votre manoeuvre. Hors bien souvent, c'est le contraire qu'il se passe, à en juger des cris alarmant des skippers parfois trop autoritaires sur leur équipage.
C'est vrai, pas besoin de permis pour les voiliers, seulement pour les bateaux à moteur. Alors que font nos plaisanciers d'un jour quand ils veulent naviguer sur un bateau sans permis de plaisance ? Ils louent un voilier et oui !!! Autant vous dire que la caution souvent y passe par la même occasion, certes. Vous connaissez le prix d'1 heure de remorquage par la SNSM ? 600 euros de l'heure, oui l'addition pourrait être un peu salée à la fin de la journée entre la caution le remorquage et tout ça qui aurait pût être évité parfois avec quelques connaissances règlementaires transmises à la formation d'un permis de plaisance option côtière et notamment sur le balisage maritime.
Et le mouillage : l'art de mouiller un bateau avec la précaution de ne pas déraper. C'est certainement une phase importante ou il faut savoir analyser la situation du début à la fin de la manoeuvre. Souvent le simple fait de jeter l'ancre pour certains suffit à se dire que le bateau est mouillé, mais non !!! la procédure de mouillage est bien plus complète et demande une appréciation de toutes les phases
La prévision nautique concerne l'attitude à avoir, les gestes à effectuer lorsque le risque est présent.
Et notamment, il vous faut connaître les allures de sauvegarde afin de pouvoir mettre en sécurité rapidement l'équipage et le bateau.
Lors des incidents de bord, il suffit d'acquérir les gestes reflexes pour enrailler rapidement la réaction des catastrophes en chaine.
Gagner en efficacité sans perdre de temps lors de l'alerte en mer.